les bottes rouges arbois 2020

Jean-Baptiste Menigoz a commencé sa carrière non pas en tant que vigneron, mais en tant qu'enseignant à Arbois auprès d'enfants handicapés. C'est à cette époque qu'il se passionne pour la viticulture naturelle, sans doute sous l'influence de son ami et collègue vigneron, Raphaël Monnier, qui fait également partie de la famille Sélection Massale. Pendant une dizaine d'années, Jean-Baptiste mène cette double vie, consacrant tout son temps libre au travail de la vigne. Ce n'est qu'après un apprentissage chez le maître jurassien Stéphane Tissot et les encouragements de Raphaël qu'il a décidé de prendre le taureau par les cornes et de troquer sa salle de classe contre ses vignes.

Après quelques millésimes en solitaire (avec l'aide de sa femme Jacqueline), il a été rejoint en 2014 par Florien Kleine Snuverink, originaire des Pays-Bas. Partisane de longue date des vins naturels, elle était propriétaire du célèbre Café Schiller à Amsterdam avant de s'installer dans le Jura pour apprendre la viticulture. Après quelques années de stage, elle a envisagé d'acheter ses propres vignes avant de décider de s'associer au domaine et de partager toutes les tâches avec Jean-Baptiste.

Au début, il a commencé à acquérir des parcelles à Arbois et à l'Abergement, qui sont probablement les vignobles des Côtes du Jura AOC les plus proches d'Arbois. Il a eu l'occasion d'acquérir 2,5 hectares de vignes et a progressivement agrandi le domaine jusqu'à ce qu'il compte aujourd'hui sept parcelles de vignes différentes, soit un total de 7 hectares. Les sols de ses parcelles vont du calcaire dans certaines, à divers types d'argile lourde et de marne dans d'autres. Des principes biologiques stricts ont été appliqués dès le début, et des expériences avec des traitements biodynamiques sont en cours en fonction des besoins individuels de chaque vignoble.

Fidèle à ses tendances expérimentales, Jean-Baptiste produit un large éventail de vins. Le thème général est très simple : levures indigènes, pas de collage ni de filtration, selon la cuvée, et peu ou pas de soufre. Comme le dit Jean-Baptiste, "nous faisons les vins que nous aimons boire nous-mêmes".